Contre le syndrome du Nice Guy: Non, vous n’êtes pas un Gentil Garçon

Le Mecxpliqueur revient sur l’archétype du Nice Guy (Gentil Garçon). On croirait avoir fait le tour du concept et que maintenant ça y est on a compris, hein ? Ben non, toujours pas, cette croyance reste encore très répandue.

Note pour plus tard : faire une bafouille là-dessus moi aussi, en revenant sur l’idée de « conquête » et de « friendzone ».
Qui sait, à force, ça finira bien par rentrer.

La Mecxpliqueuse

Le Gentil Garçon, plus connu sous le nom de Nice Guy, c’est une espèce très particulière bien connue de nombreuses femmes sur internet et dans la vie. A priori, on veut tous être un gentil garçon mais, pour paraphraser Bon Jovi, le Nice Guy donne mauvaise réputation à la gentillesse.

Le Nice Guy a l’air gentil mais avant même qu’il se révèle complètement pour ce qu’il est (un gros misogyne), on peut flairer le Nice Guy à son fumet misandre. Le Nice Guy croit à une histoire, un mythe, dans lequel il est un héros avec un ennemi naturel, le Bad Boy.
Dans cette histoire que se raconte le Nice Guy, le Bad Boy est ce type qui séduit les femmes en les traitant comme de la merde, parce qu’elles adorent ça, les femmes. Le Bad Boy est un macho, un queutard, pas du tout comme le Nice Guy qui…

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Les concepts de l’asexualité

Aujourd’hui, petit focus sur l’asexualité.
Si vous n’en avez jamais entendu parler, c’est un terme utilisé par les personnes qui ne ressentent pas d’attirance sexuelle (pour quiconque, jamais). On peut plus ou moins l’assimiler à une orientation sexuelle : certaines personnes sont attiré⋅e⋅s par les hommes, d’autres par les femmes, d’autres indépendamment du genre, et les asexuel⋅le⋅s ne sont attirés par aucun genre.
 
Comme toujours avec les orientations, ce ne sont pas des bornes fixes, les gens peuvent être un peu partout sur le spectre des orientations, et on utilise des conventions comme « hétéro » pour parler d’une zone de l’orientation comme on utilise « rouge » pour parler de la zone des couleurs visibles qui est vaguement rouge. De même pour l’asexualité, entre quelqu’un qui ne ressent jamais aucune attirance pour quiconque et quelqu’un qui en ressent comme le fait la majorité des gens, il y a plein de situations.
 
Si comme moi tout ça vous semble dur à comprendre parce que ça peut être loin de votre façon de ressentir les choses, n’ayez crainte, Internet vient à la rescousse !
La vidéo ci-dessous est la première d’une série de trois qui détaille les différents concepts qu’on trouve quand on s’intéresse aux questions de l’asexualité et de l’aromantisme (pas d’attirance romantique), en invitant des personnes qui le vivent pour en parler.
Elle est en anglais mais il y a des sous-titres français, que j’ai trouvé particulièrement bien traduits.
 
Et au-delà de la curiosité pour ce que vivent les personnes autour de nous (il y en a plus que vous le croyez, mais comme c’est encore très mal vu et très mal compris, elles n’en parlent pas facilement), je trouve que s’intéresser à l’asexualité pousse à mieux comprendre tout ce champ de notre vie. Qu’est-ce que l’attirance sexuelle ? Qu’est-ce que la libido ? Quelle différence avec le désir ? Qu’est-ce que l’attirance romantique ? What is love ? Baby don’t hurt me, don’t hurt me, no more. (vous avez maintenant Haddaway dans la tête jusqu’à la fin de la journée, ne me remerciez pas).